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vendredi 26 avril 2013 à 13h

Marche anti-nucléaire pour la vie - Rassemblement devant le site du Tricastin en commémoration de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

Vendredi 26 avril 2013 à 13h





Bonjour,

Mise au service de la guerre ou de la production énergétique, la fission de l'atome tue dans la violence des guerres ou des catastrophes mais elle tue aussi lentement ou pollue durablement les êtres vivants et les territoires par les radiations qu'elle génère au quotidien avec l'aval du pouvoir politique et administratif. A quoi s'ajoutent les 1000 incidents de gravité multiple recensés en France par an dans le nucléaire.

La Provence, la vallée de Rhône-Durance est la région la plus nucléarisée d'Europe avec une multitude d'Installations Nucléaires de Base civiles et militaires dont la très grande majorité ne produit pas d'énergie ni pour la population ni pour les entreprises mais pour l'armée, le business de l'exportation, l'auto-consommation des installations et la folle recherche.

Le bilan de toutes les catastrophes nucléaires, volontaires quand les militaires les ont décidées, accidentelles quand les industriels n'ont pas su les prévenir est démentiel. Les décomptes les plus honnêtes sont terrifiants : 400 000 morts pour Hiroshima- Nagasaki, plus d'un million pour Tchernobyl, auxquels il faut ajouter ceux de Fukushima mais aussi ceux plus anciens et complètement oubliés survenus en Union soviétique, ceux des essais nucléaires (2153 depuis 1945), ceux des travailleurs des centrales et des « liquidateurs »... Les instances internationales évaluent les mort-e-s par le nucléaire à 60 millions depuis 1945.

Le nucléaire se pare de la banalité du mal si on ne fait que décompter des morts, mesurer des territoires abandonnés, évaluer des coûts de réparation, même si on ajoute à ce sombre tableau les innombrables victimes handicapées, comme il arrive dans tous les crimes guerriers.

Les nucléocrates, ces adeptes obscurantistes du nucléaire, ont défini un seuil de radiation qui permettrait de « coexister » avec cette industrie. Mais il n'y a aucun seuil de radiation tolérable si on veut préserver la santé des êtres vivants. Toute nouvelle contamination, y compris à dose infinitésimale, vient se cumuler avec les contaminations antérieures pour produire des altérations physiologiques, générer des cancers, créer une situation propice à des mutations du génome.

L'arbitraire (et donc la non-scientificité) des seuils officiels est révélé quand, après la catastrophe de Fukushima, la « dose maximum admissible » de radioactivité a été relevée de 1 à 20 mSv pour les écoliers, et à 250 mSv pour les liquidateurs, malgré les protestations de la population locale. Et les troubles de santé grandissants de jour en jour ne sont pas, malgré l'évidence des symptômes, attribué à la catastrophe nucléaire.

Le déni du risque mutagène par les radiations fait, bien sûr, partie de la désinformation organisée par l'industrie nucléaire avec, malheureusement, la complicité de l'autorité administrative chargée des activités nucléaires civiles (ASN) qui produit une information d'où sont absents les mots gènes, mutation, risque génétique...

Les installations nucléaires portent atteinte à notre santé, à celle de nos enfants, à nos territoires, à nos activités et nos biens collectifs et individuels.

Fermer les installations nucléaire c'est créer des emplois : maintenir des emplois sur place le temps que les installations baissent en radioactivité, mettre en place des formations nouvelles pour le démantèlement qui durera plus de 30 ans, réactiver des emplois pendant les 5 années de réouverture des centrales thermiques existantes pour la durée de la transition, créer de nouveaux emplois dans les énergies renouvelables et dans le secteur des économies d'énergies notamment dans le bâtiment, former les futurs spécialistes internationaux français du démantèlement mondial des installations nucléaires et agir ainsi pour la Paix.

Nous marcherons du 15 au 26 avril 2013 des Alpes de Haute-Provence à la Drôme en passant par les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse et le Gard
Assez ! Nous exigeons l'arrêt immédiat du nucléaire, sans aucune condition et définitivement
Devons-nous attendre la catastrophe en France et en Provence comme cela s'est passé à Fukushima?
Il est possible, encore temps et vital d'arrêter immédiatement tous les réacteurs !

renseignement et inscription (pour un jour, une 1/2 journée, les 11 jours) : www.coordination-antinucleaire-sudest.org
contact direct : collectifantinucleaire84@hotmail.fr